Marie-Annick Lalès 

Tout commence par une vocation :

le soin

Ce qui m’a amené à faire des études de médecine, c’est l’envie d’aider ceux qui souffrent. Lorsque j’ai commencé à exercer la médecine générale, j’avais pour seule réponse les médicaments.  Je connaissais les maladies et leurs symptômes mais je ne savais pas grand chose de ce qu’était un être humain, je veux dire par là, au delà de sa dimension physique et mécanique. Finalement, je m’apercevais que durant toutes mes années d’études, j’avais juste bien appris mes leçons mais que j’étais passée à côté de l’essentiel…

Une quête de sens 

En rupture avec mon métier, je rêvais de prendre le large. C’est ce que je fis au sens propre du terme. Je devenais marin professionnel et je partais naviguer sur les océans pendant plusieurs années. Je voyageais ainsi au gré du vent à la rencontre des éléments et d’autres contrées. Cette période riche de ma vie m’amena à aiguiser ma curiosité. J’explorais de nouveaux univers, j’osais tout un tas de « jobs » différents et je partais ainsi à la rencontre du monde, des autres et aussi de moi-même.

J’avais choisi d’aller là où c’était bon pour moi en dépit des injonctions de la société « un médecin avec un si bel avenir, quel gâchis d’avoir arrêté son métier ! ». J’avais pris le goût d’être actrice de ma vie et je goûtais à la liberté de mes choix. Petit à petit, j’appris à aimer la nature humaine. J’accueillais les différences avec beaucoup d’humilité comme autant de richesses qui nourrissent et font grandir. Je finissais par avoir envie, à nouveau, de prendre soin des autres mais cette fois-ci avec le cœur.

Un retour aux sources de la médecine

Ce fut la médecine chinoise qui me réconciliait avec mes valeurs car elle m’offrait la possibilité de renouer avec la médecine d’Hippocrate, aussi naturaliste et humaniste, et qui m’avait fait autant défaut jusqu’ici. Cette médecine ancestrale me révéla qu’elle s’était sans cesse développée et adaptée au fil des siècles sans rien renier de ses fondements théoriques, notamment celui de ne pas séparer le corps de l’esprit, ni l’homme de son milieu. C’est à cette époque-là que je découvrais la méditation et que je continuais à voyager à l’intérieur de moi.

Je parfaisais ma formation dans le champ des psychothérapies. Mes lectures étaient nombreuses, ma curiosité pour la psyché humaine grandissante. J’étais séduite par l’approche des thérapies cognitives et comportementales dans ce sens qu’elles amènent à redevenir acteur de sa propre vie, ce qui est fondamental pour moi.

Le sens retrouvé  

En 2016, je posais mon sac et j’ouvrais un cabinet en tant que médecin acupuncteur. Prendre le temps avec mes patients était essentiel, je développais une qualité d’écoute bienveillante. Cette fois-ci, j’avais acquis d’autres connaissances, j’étais bien ancrée. Au-delà de la douleur physique, j’accueillais les émotions qui submergent et les ruminations incessantes, celles qui nourrissent la lutte à vouloir que les choses soient autrement que ce qu’elles sont. J’observais les mécanismes qui amènent à la souffrance, cette impression d’être pris au piège, comme dans une impasse :       « les médicaments n’ont pas fonctionné, je n’en peux plus » , « il n’y a pas de solution, je n’arrive pas à m’en sortir » ,  « il faut que ça change ».

Aujourd’hui, je propose des consultations en acupuncture et en psychothérapie. J’anime des groupes de thérapie basée sur la pleine conscience.  Cette discipline issue de la MINDFULNESS a des vertus thérapeutiques reconnues et a profondément transformé l’existence de milliers de personnes ainsi que la mienne.  Elles s’appuient sur nos ressources internes dont nous avons souvent oublié l’existence. Je suis heureuse de proposer cette thérapie car elle répond parfaitement à l’idée que je me fais du soin et de la médecine.

Soigner c’est pour moi d’abord aimer les êtres humains. Prendre soin d’eux, c’est le faire dans le respect d’une nature qui leur a donné la vie et qui la leur reprendra. Il ne s’agit pas tant de traiter que la maladie. Il s’agit aussi d’aider l’être humain à être en bonne santé, confiant en lui et acteur de sa vie. Car lui seul est capable de se libérer de sa souffrance ou de sa maladie en choisissant ce qui est bon pour lui.

FORMATIONS PROFESSIONNELLES  

Docteur en médecine – qualification médecine générale à Rouen en 2003

Certificat d’Étude Statistique Appliquée à la Médecine à Paris V en 2001

Diplôme d’Université de Médecine Maritime à Brest en 2005

Diplôme d’Université de Médecine Tropicale dans les pays de l’océan indien en 2008

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Diplôme de Marine Marchande – Certificat d’initiation nautique à La Rochelle en 2008 et Capitaine 200 Voile à l’Ile d’Yeu

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Diplôme d’Acupuncture Traditionnelle Chinoise, à l’école du CEDRE  de 2011 à 2015 (Collectif d’Étude, de Développement et de Recherche en Ethnomédecine)

Capacité de Médecine d’Acupuncture à la faculté de médecine de Nantes de 2012 à 2015

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Diplôme de praticien en TCC (Thérapies Cognitives et Comportementales) à l’AFTCC de 2014 à 2017 (Association Française de Thérapie Comportementale et Cognitive)

Diplôme d’Instructeur MBCT en 2020 (Thérapie Cognitive basée sur la Pleine Conscience) avec Stephany Orain-Pelissolo

Formation en 2022 : la Thérapie des Schémas basée sur la Pleine Conscience